La vie antérieure d'Emilie

Je vais partager quelque chose de rare avec vous.

Lors d’une séance de lecture karmique, j’ai pu donner beaucoup de détails sur une vie antérieure à une consultante.

Le lendemain, je reçois un courriel de sa part avec le fruit de ses recherches. Elle a retrouvé le lieu exact où elle a vécu cette vie !!

Je remercie la consultante que je vais nommer Émilie pour ce cadeau qu’elle nous fait en acceptant de rendre public une partie de la séance.

En voici le contenu :

Je vois une femme âgée de 60/65 ans environ.

Cette femme est métisse, elle a une démarche chaloupée, elle roule des hanches. Elle marche pieds nus. Elle vit sur une île.

Elle est religieuse, elle porte une croix. Elle est vêtue d’une robe longue, celle-ci n’est pas toute noire. Il y a plusieurs pièces. C’est noir mais il y a du gris au centre, il y a du blanc et du gris sur la tête.

Il y a toute une communauté autour d’elle.

Je vois ensuite des poules, beaucoup de poules autour d’elle. Elle gère le poulailler. Elle tue les poules, je la voie trancher les cous. Elle les cuisine, elle fait des bouillons, elle nourrit. Une nourriture savoureuse, qui fait du bien.

Mais cela va au delà de la cuisine, elle utilise des plantes médicinales pour soulager les maux. Elle donne des tisanes aux souffreteux.

Il y a une connaissance de la nature qui fait qu’elle sait accommoder les plantes entre elles et soulager les petits maux. Intuitivement, elle sait beaucoup de choses, il y a une reliance à la nature.

C’est un peu comme une maman de substitution, il y a beaucoup d’enfants autour d’elle. Elle s’en occupe.

Elle vit dans un orphelinat, elle s’occupe des enfants déshérités, qui n’ont pas de parents, ou qui ont été abandonnés, des enfants qui peuvent rencontrer des handicaps, des enfants muets.

Il y a beaucoup d’amour entre elle et les enfants.

C’est une vie très simple avec beaucoup d’amour.

Voici le retour d’Emilie :

« J'ai effectué des recherches concernant les religieuses et les orphelinats situés sur les îles.

Les sœurs de la Charité ont géré des orphelinats à partir des années 1850/1853 en Martinique. Leurs uniformes étaient constitués d’une robe noire, d’un tablier gris, d’un voile blanc et d’un couvre-chef noir.

L’orphelinat Saint-Joseph de Cluny à Fort de France avait une basse-cour immense. La gestion des poules jouaient un rôle crucial dans l’approche de l’auto-suffisance alimentaire pour les sœurs de la Charité plus que pour n'importe quel autre ordre.

Le plat récurrent préparé par les sœurs de la Charité était le bouillon de poule car c’était un repas simple, bénéfique pour la santé, réconfortant et nourrissant pour tous les enfants dont les enfants malades. Il était agrémenté d'herbes médicinales qu'elles cultivaient.

Cet orphelinat accueillait des enfants orphelins, abandonnés, pauvres ou en difficulté. Mais également des enfants muets ou sourds-muets et des enfants avec des troubles des apprentissages. Ces sœurs étaient capables d’enseigner la lecture labiale et la langue des signes.

Etudiante, j’avais pour hobby d’apprendre le langage des signes, ça me fascinait sans que je ne comprenne pourquoi. »

De nombreux liens ont pu se faire pour Emilie, permettant une meilleure compréhension des épreuves qu’elle a pu choisir de vivre dans cette vie ci.

Lorsque l’illustration par les recherches historiques de mes canalisations se matérialise ainsi c’est juste magique.

Alors merci 🙏🙏🙏

Et merci encore à Emilie pour ce partage

Illustration : Bienheureuse Anne-Marie Javouhey (1779-1851) fondatrice de la congrégation des Soeurs de Saint-Joseph de Cluny.