Depuis 2005, nous nous rendons régulièrement dans une maison de famille située en bord de mer.
Je n’ai jamais eu de ressenti particulier en cet endroit et j’adore m’y rendre. Nous occupons toujours la même chambre.
Depuis quelques temps, les enfants grandissant, nous avons choisi de dormir dans une autre chambre de l’étage. Mon frère ne s’y rend plus pour diverses raisons et par ailleurs il m’a confié faire de nombreux cauchemars dans cette maison.
Lors de l’un de nos derniers séjours et notamment lors des nuits passées dans cette nouvelle chambre, j’ai très mal dormi, je me suis réveillée plusieurs fois avec des sentiments de malaise, angoissée et apeurée.
Attentive à ces manifestations, j’ai « ouvert le canal » pour essayer de comprendre. J’ai vu alors le visage d’un homme tordu par la souffrance, assurément la personne qui me rendait visite depuis quelques nuits. J’ai compris que cette personne était bloquée en ce lieu et j’ai essayé de l'aider à passer "de l’autre côté" comme il m'arrive de le faire parfois. Mes prières n’ont pas fonctionné, j’ai essayé à deux reprises… en vain. Pour des raisons qui m’échappaient, cet homme ne voulait pas passer dans la lumière.
Nous invitons des amis à nous rejoindre pour passer la journée avec nous. Mon amie est médium. Elle perçoit rapidement un malaise et se sent observée d’une fenêtre qu’elle me désigne et qui est… notre chambre ! Je lui explique ce qui se passe depuis plusieurs jours.
Elle me propose de se rendre dans la chambre et d’essayer ensemble un passage dans la lumière. J’apprends ce jour qu’il me faut travailler mon ancrage car je ne parviens pas à rester immobile, mon corps tangue d’avant en arrière durant ce moment.
Toutefois, je reçois le message de l’occupant des lieux, « Jean », qui se présente comme le "gardien du lieu" et qui s’inquiète de son devenir. Il faut préciser qu’il a été question, cette année, de la mise en vente de cette maison.
Jean est parti lors d’un autre siècle, il a péri dans cette maison avec ses vaches en raison d’un incendie. Il est resté bloqué ici bas dans ses souffrances terrestres et il ne veut pas partir. Nous avons prié pour lui, son visage s’est apaisé, il semble désormais entrevoir la possibilité « d’un ailleurs ».
Deux mois plus tard, je me rends de nouveau en ce lieu. Je fais le choix de le saluer lorsque j’entre dans la chambre et de lui parler.
Désormais, nous cohabitons ensemble jusqu’à ce qu’il fasse le choix de partir. Je l’aiderai lorsqu’il le souhaitera. Mes nuits sont redevenues sereines !
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